Pourquoi sommes-nous si nombreux à minimiser l’impact de la privation de sommeil, qu’elle soit en lien avec l’arrivée d’un enfant ou avec d’autres chamboulements de la vie?
Pourquoi éprouvons-nous autant de difficulté à demander et à obtenir de l’aide?
Nous savons tous que le sommeil est un besoin vital. Il est démontré que le manque de sommeil a des conséquences sur le fonctionnement de l’enfant, des parents et de la famille en perturbant la capacité de réfléchir (santé cognitive), d’interagir (bien-être social), de grandir (santé physique), de ressentir (santé mentale), et de guérir (santé immunitaire). À l’inverse, ces fonctions influencent également sur le sommeil.
Alors, il vaut mieux créer un cercle vertueux de sommeil qu’un cercle vicieux. Privés de sommeil et inquiets que leur enfant ne dorme pas comme il le devrait, les parents cherchent des solutions… pour leur enfant.
Et si nous renversions la vapeur et que nous acceptions que le sommeil de l’enfant et des parents sont les deux côtés d’une même médaille? |
La fatigue parentale existe et a un impact sur toute la famille. Elle se doit d’être reconnue, nommée, exprimée et entendue. Pour en savoir plus, consultez l’article «Je n’en peux plus de la fatigue, de l’épuisement! Il faut que ça change. Comment faire?»
Olivier Bernard, Le Pharmachien, a gentiment accepté de discuter avec nous de ce sujet à la suite du passage d’Évelyne Touchette à son émission sur le sommeil des bébés diffusée sur Explora en le 21 janvier 2022.
Visionnez «Et si c’était le parent qui avait besoin de sommeil?» pour avoir son point de vue sur la question.
Sous-titres disponibles en français et en anglais – CC en bas à droite